La science vue par de grands scientifiques
Henri Poincaré - en 1902, dans " La science et l'hypothèse " :
" L'expérience est la source unique de la vérité : elle seule peut nous apprendre quelque chose de nouveau ; elle seule peut nous donner la certitude."
Louis de Broglie - en 1953, dans " La physique quantique restera-t-elle indéterministe ? " :
" La véritable réalité physique ne réside que dans l'ensemble des résultats expérimentaux."
Max Planck - en 1925, dans " Initiation à la physique ", éd. 1941 :
" La valeur scientifique d'expériences précises est indépendante de leur interprétation théorique.
Vilfredo Pareto - en 1917, dans " Traité de sociologie générale " :
" Toutes les sciences ont progressé, quand les hommes, au lieu de se disputer sur les principes, ont disputé les résultats."
Louis de Broglie (1892-1987) - en 1953, dans " La physique quantique restera-t-elle indéterministe ? " :
" L'histoire des sciences montre que les progrès de la science ont été constamment entravés par l'influence tyrannique de certaines conceptions que l'on avait fini par considérer comme des dogmes. Pour cette raison il convient de soumettre périodiquement à un examen très approfondi les principes que l'on a fini par admettre sans plus les discuter."
Maurice Allais conclut en 1997, dans " L’anisotropie de l'espace " :
" La manipulation, quelque peu fascinante, de modèles mathématiques très abstraits et très éloignés du réel n'a eu que trop tendance à se substituer à l'expérimentation. Mais si indispensables qu'elles puissent être, les mathématiques ne constituent qu'un instrument pour l'analyse du réel, et elles ne peuvent pas et ne doivent pas se substituer à lui. L'invasion des sciences physiques par les mathématiciens purs a été aussi dommageable en physique qu'elle l'a été en économie.
" Qu'il s'agisse du principe de
relativité, de la transformation de Lorentz, ou de la formulation de la
composition des vitesses, toutes les relations fondamentales de la théorie de
la relativité restreinte du mémoire de 1905 d'Einstein se trouvent dans les œuvres
antérieures de Poincaré.
" La transformation de Lorentz et tous
les développements qui s'y rattachent n'ont pris leur forme définitive chez
Poincaré qu'au cours d'une lente maturation, lors d'un processus progressif
d'approximations successives. Ils ont constitué l'aboutissement de dix années
de réflexions et d'échanges de vues réciproques entre Lorentz et Poincaré.
" En fait il n'est pas totalement sans
raison que Renaud de la Taille